Les Portugais et les piments: une grande histoire d'amour! Et pour cause: ce furent les marins de Vasco de Gama qui les découvrirent en même temps que l'Inde et qui les ramenèrent en Europe dans leurs caravelles. Par la suite, d'autres expéditions maritimes portugaises introduisirent les piments en Afrique et en Amérique du Sud avec le succès que l'on connaît. En portugais, piment se dit d'ailleurs "malagueta", du nom de la ville indienne de Malacca. L'Inde fut plus tard offerte en cadeau de mariage (ainsi que Tanger) par l'infante portugaise Catherine de Bragance à son royal époux Charles II d'Angleterre. Elle apportait également dans ses malles du thé de Chine sans lequel l'habitude so british du "five o'clock" n'aurait probablement jamais vu le jour... Mais c'est une autre (longue) histoire. Revenons donc à nos piments! Le piri-piri est un condiment que l'on trouve dans toute bonne cuisine portugaise qui se respecte. Commercialisée par de nombreuses marques et vendue dans de jolies petites bouteilles, cette sauce piquante est l'amie des grillades, marinades et soupes de poisson. Et pourquoi ne pas la faire soi-même...?
Ingrédients pour 1 petite bouteille
- 12 petits piments frais (8 rouges et 4 verts)
- 1 gousse d'ail pelée
- 1 cuillère à café de paprika doux
- zeste finement râpé d'1 citron
- 200 ml d'huile d'olive vierge extra
- 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique*
- 1 pincée de gros sel de mer
* ou porto, whisky, cognac...
Préparation
Équeuter les piments et les couper en morceaux. Couper également l'ail en morceaux.
Piler les piments, l'ail, le paprika, le zeste de citron et le gros sel avec l'huile d'olive dans un mortier (ou dans un robot) jusqu'à obtenir une pâte crémeuse et homogène.
Ajouter le vinaigre et bien mélanger. Conserver dans une petit bouteille en verre ou un bocal bien fermé, dans un endroit sec et à l'abri de la lumière.
Ingrédients pour 1 petite bouteille
- 12 petits piments frais (8 rouges et 4 verts)
- 1 gousse d'ail pelée
- 1 cuillère à café de paprika doux
- zeste finement râpé d'1 citron
- 200 ml d'huile d'olive vierge extra
- 1 cuillère à soupe de vinaigre balsamique*
- 1 pincée de gros sel de mer
* ou porto, whisky, cognac...
Préparation
Équeuter les piments et les couper en morceaux. Couper également l'ail en morceaux.
Piler les piments, l'ail, le paprika, le zeste de citron et le gros sel avec l'huile d'olive dans un mortier (ou dans un robot) jusqu'à obtenir une pâte crémeuse et homogène.
Ajouter le vinaigre et bien mélanger. Conserver dans une petit bouteille en verre ou un bocal bien fermé, dans un endroit sec et à l'abri de la lumière.
Hmmm, le miment et moi, parfois je me fais violence pour ne pas en abuser... C'est marrant, piri piri en portugais, c'est pareil que pili-pili, et chez nous c'est comme ça qu'on dit (je ne sais plus si c'est en Calédonie, chez les indonésiens, ou aux antilles, ou les trois!! Pff, parfois, je suis plus où j'en suis moi-même!!)
RépondreSupprimerBref, je garde ta recette qui a l'air délicieuse car je fais rarement ce type de pâte moi-même, j'attends que maman m'en envoie!! ;-)
Je pense que ça vient de l'indonésien, Véro. L'Indonésie a été portugaise avant d'être hollandaise. Il reste pas mal de mots communs encore dans une langue et dans l'autre (j'ai appris un peu de bahassa et de tetun lorsque je travaillais au Timor Oriental).
RépondreSupprimerJ'adore l'estragon et je le prépare très souvent avec du poulet. Merci à toi pour cette idée d'association: ça semble délicieux!
RépondreSupprimerça me plait cette sauce!!
RépondreSupprimerha merci...j'ai reçu justement quelques beaux piments frais de Barcelos...Voilà une bonne idée!
RépondreSupprimerDesconhecia em absoluto a origem da palavra. Quanto à receita é já para adoptar. Os frascos nunca me convenceram e o que eu faço de certeza não é tão bom, embora lhe meta whisky. Acho mais neutro que o Porto.
RépondreSupprimerj'adore cette sauce ,je m'en sers pour le guacamole ou le curry rouge thailandais.
RépondreSupprimerQuerida Maloud: quando eu vivia em Paris, era uma espécie de "socialite" (que horror!) da comunidade portuguesa. Gulbenkian p'raqui, Instituto Camões p'racolá... Uma vez, fui convidada a assistir a uma conferência internacional de 3 dias na Sorbonne sobre os descobrimentos de Vasco da Gama (Chirac e Sampaio estavam presentes na inauguração). Estavam lá professores eminentes do mundo inteiro para falar do assunto. Uma das conferências que mais me interessou foi uma dada por um linguista francês que explicava a influência que tiveram os descubrimentos portugueses no vocabúlario internacional. Entre o aí-nanas (ananás) timorense, a banana, a varanda e a caravela, lá descobri a origem da palavra malagueta... :-)
RépondreSupprimerC'est super intéressant cette belle histoire d'amour !
RépondreSupprimerMoi aussi j'ai un petit faible pour les piments !
Caríssima Elvira: eu frequentei durante 5 anos um curso na Fac de Letras de Lx que também se dedicava às etimologias. Ia lá pouco {sempre fui bastante festiva}, mas acabei-o. Embora arredada há 30 anos tenho o canudo. Mas como vê estamos sempre a aprender. Quanto à socialite, depende. Há quem a use bem, foi o seu caso, e há as aberrações que vivem dela.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais fait ma sauce aux piments moi-même. Bonne occasion de commencer.
RépondreSupprimerOn voyage avec cette petite sauce, idéal pour relever une grillade toute simple !
RépondreSupprimerEpicé et parfumé comme j'aime
RépondreSupprimerJoli post, rien à redire qui me fair repenser à mon voyage (soupir) ;-) Par contre, j'ai eu le droit à une page web qui s'ouvre quand je viens sur ton site avec une jolie dame ... merci la pub ;-)
RépondreSupprimerA bientot
Claude
Claude-Olivier: navigue avec Firefox ou bloque les pop-up (tu as une option pour ça dans la configuration de ton navigateur).
RépondreSupprimerSuper ta petite suace ; des points communs avec l'harissa, d'ailleurs. J'ai beaucoup aimé aussi ta petite intro historique !
RépondreSupprimerA propos de l'influence portugaise dans le monde, j'ai appris que les tempuras japonais sont d'origine portugaise, souvenir laissé par les jésuites, je ne m'en serais jamais douté... Le piri-piri tombe à pic, je pars ce midi dans mon repère à épices favori, je l'ai mis sur ma liste, pour ma "menace de cataplana", comme dirait Maloud, je n'aurai franchement pas le temps de le préparer moi-même, mais du moins, je pourrai vérifier que tous les ingrédients sont bien dans le flacon!
RépondreSupprimerEn effet, Patrick. Les tempuras sont d'origine portugaise. Ils existent aussi ici. On les appelle "peixinhos da horta" (petits poissons du potager). Poétique, non? Les Portugais ont fondé Nagasaki et changé la face géopolitique de l'Asie. Ils ont en effet fourni les premières armes à feu qui ont permis aux Japonais de remporter la guerre contre les Chinois. Impressionnant, non? Tous les ans, à Nagasaki, a lieu une cérémonie commémorative de l'arrivée des Portugais sur la plage où ils ont débarqué.
RépondreSupprimerAutre chose qu'ils ont introduit au Japon: le pain. C'est l'un des rares pays d'Asie qui en consomme.
J'en rajoute sur mes oeufs bacon du dimanche. Je n'imaginais pas pouvoir la préparer moi-même.
RépondreSupprimerComme dit Maloud, on en apprend tous les jours. Je suis ravie de savoir que les Portuguais ont ainsi contribue a la gastronomie mondiale dans ce qu'elle a de plus piquant. D'ailleurs le piri-piri a meme colonise le Vexin.
RépondreSupprimerEt ta sauce la...tu prends quel type de piment, gros, petits?
J'utlise des petits qu'on appelle malagueta piri-piri, Gracianne. Ils poussent au Portugal.
RépondreSupprimerAfinal não é só o Patrick que percebe português. A Gracianne também. Será por isso que fazem parte dos blogers com quem mais me identifico? Não no talento, é claro.
RépondreSupprimerMaloud, je ne comprends que très partiellement le portugais, apparemment moins bien que Gracianne, mais çà me fait plaisir ce que tu dis!
RépondreSupprimerElvira, J'ai appris aussi pour le pain, mais depuis plus longtemps que pour la tempura. Il n'y avait plus de sauce piri-piri chez mon épicier, je vais chercher ailleurs, ou broder à partir de la pate d'Espelette, comme tu le conseilles par ailleurs.
Tempura {jap.}/Tempero{port.}
RépondreSupprimerooooh!! elvira!!!! il doit être du tonnère ton pili!! je l'ai imprimé!!bises et bon week end! micheline
RépondreSupprimerMoi mon homme est pas portuguais mais les piments et lui c'est une longue histoire d'amour! Quand je vais lui montrer ce plat, c'est sur il va vouloir que je lui fasse!
RépondreSupprimerJ'ai entendu dire que le piri piri vient du Mozambique,donc un mot mozambicain.Mais hiper bon..hummmmm
RépondreSupprimerChère Elvira, j'adore votre blogue que je consulte chaque fois que j'ai la "sodade" du pays, c’est-à-dire souvent :-)
RépondreSupprimerSi vous me permettais, j'aimerai ajouter une petite précision au niveau historique.
En effet les Portugais par l'intermédiaire de leurs nombreux comptoirs, ont répandu, des piments du Brésil (et du reste de l’Amérique du Sud), en Afrique et en Asie dont l’Inde où ces plantes se sont si bien acclimatées que beaucoup croient que le piment est natif dans ces continents.
Mais la réalité est que il est exclusivement d’origine Sud-Américaine, comme d’ailleurs 70% des produits consommées dans le monde, pomme-de-terre, tomate, maïs, cacao entre tant d’autres…
Aux 17e & 18e siècles il était connu aussi sous le nom de poivre de Guinée et poivre de Calicut, ça dû sûrement enduire en erreur.
Voilà pour la petite histoire du piment.