... en passant par les Etats-Unis et la Suède, et tout ça en un samedi!
Samedi matin, João et moi avons décidé de partir en expédition au magasin Ikea qui se trouve à Alfragide, dans la proche banlieue de Lisbonne. But du voyage: trouver un luminaire halogène sympa pour la cuisine, dont le plan de travail en L n'est pas facile à éclairer. Non pas qu'il n'existe pas de jolis luminaires design dans mon coin - c'est même une région de production - mais nous avions envie d'aller à la capitale. Lisbonne n'est qu'à 120 km, et au lieu de prendre l'autoroute, nous avons préféré traverser le Ribatejo par la nationale, tranquillement. Il faisait au moins 35ºC à 10h00 du matin... C'est déjà un peu moites que nous sommes arrivés à Lisbonne.
Jusque là, tout allait bien. Comme il faisait chaud, les Lisboètes avaient dû partir à la plage et n'encombraient pas le périf, comme ils le font habituellement. Nous sommes donc arrivés à Alfragide sans encombre. Mais là, les choses ont commencé à se gâter. Nous voyions des plaques indiquant toutes sortes de grands magasins, du Jumbo au Decathlon, en passant par Conforama ou le Continente, mais aucune bleue avec des lettres jaunes pour Ikea. Nous avons sillonné tout Alfragide du nord au sud et d'est en ouest, plusieurs fois, pendant au moins deux heures et débordant sur d'autres banlieues comme Amadora, Queluz ou Mem Martins, sans JAMAIS apercevoir le gros cube bleu aux lettres jaunes! Epuisés, assoiffés et affamés, nous avons fini par atterrir au McDo de Queluz (à l'heure avancée qu'il était déjà, il aurait été difficile de déjeuner ailleurs...).
Gorgés de coca pas light et de double cheese, nous avons repris notre quête. Et comme nous ne trouvions toujours pas ce fichu magasin - Alfragide, ce n'est pourtant pas si grand que ça - nous avons appelé ma belle-mère, qui y était déjà allée. «T'as pas pris par l'A5...? C'est complètment impossible d'arriver au magasin en arrivant par la 2ª Circular comme vous avez fait...». Nous voilà repartis sur les échangeurs. Et là, enfin, nous apercevons le Ikea, en poussant un grand hurlement de joie! D'ailleurs, je vous laisse le plan (ça peut être utile aux Portugais)... que nous avons trouvé dans le catalogue, à l'intérieur du magasin! Mais sur leur site, que nous avons consulté avant notre départ, rien! Heureux comme tout, nous arrivons enfin dans le parking souterrain. Et là, horreur, tout le Portugal avait l'air de s'être donné rendez-vous chez Ikea. Pas seulement le Portugal, d'ailleurs. L'Espagne aussi, au vu des nombreuses voitures immatriculées en Espagne. Nous avons tourné pendant plus de 30 minutes avant de trouver une place! C'est complètement crevés que nous sommes enfin entrés dans le magasin. Et là, on faisait presque la queue pour essayer les canapés...
Pour me requinquer, arrivés aux ustensiles de cuisine, João me dit:«Comme je sais que tu es capable de dévaliser tout le magasin, tu as un budget de tant pour les petites conneries. Vas-y, fonce!» Le moral soudain en hausse, j'ai commencé à remplir mon cabas jaune - et celui de João - de bols, moules rigolos, verres, gadgets, plats... J'ai un peu explosé le budget, j'avoue, mais João a fait comme si de rien n'était... Et puis, nous avons finalement trouvé le luminaire parfait que vous pouvez voir en situation dans ma cuisine... Oui, je sais, la cheminée au-dessus des plaques est très haute, mais nous avons dû la remonter, car João cuisine aussi... et il mesure quand même 1,98 m! Je suis sortie du magasin sans passer par l'épicerie suédoise, car les Daim et autres cookies seraient arrivés complètement fondus à destination...
Pause bibine bien méritée - mais hors de prix - à la terrasse d'un bar branchouille du Parque das Nações (l'ancien emplacement de l'exposition universelle de 1998), à Lisbonne. La vue sur l'estuaire du Tage est superbe, le jardin tropical d'en face aussi... Les Lisboètes se promènent tranquillement, habillés en pleine ville comme si on était à la plage. On voit passer beaucoup de tongs, de jambes nues, de shorts, de mini-robes... Tout va bien, quand nous sommes soudain attaqués par une horde de minuscules moucherons suceurs de sang, qui nous obligent à finir la bière en vitesse et à battre en retraite vers la voiture, direction le Ribatejo profond!
À 30 km environ de Lisbonne, en direction au nord, il existe une paisible petite ville ribatejane, Samora Correia, bien connue pour ses vastes cultures maraîchères et ses élevages de cheveaux et bovidés... et ses immenses entrepôts chinois! Partout, nous croisons des Asiatiques, à pieds, en vélo ou au volant de luxueuses voitures. La route est bordée de vastes cubes agrémentés de caractères chinois: grossistes en vêtements, articles de bazar, chaussures, chinoiseries, maroquinerie et même, nous voyons une immense affiche qui dit: "Produits alimentaires: 2500 m2 d'exposition". Il existe donc un supermarché de produits asiatiques de cette dimension au Portugal et je ne le savais pas...? Jusque là, nous ignorons que ce n'est là encore que la face cachée de l'iceberg... Par pure curiosité, nous entrons dans l'un des entrepôts, le plus amusant, celui qui a un portique avec des lions et des lanternes. C'est un grand centre commercial grossiste (vêtements et accessoires), mais nous apercevons une épicerie à l'intérieur où nous en profitons pour acheter des germes de soja frais, des nouilles de riz et autres petites choses pour compléter le colis de Zaza en vue d'une soirée nems. Avertissement: si vous faites des courses dans les épiceries chinoises du Portugal, je vous conseille de connaître les produits à l'avance, car les vendeurs ne parlent que chinois! Nous avons ensuite fait un tour dans le mall, toujours par curiosité, car il était tard. Par les vitres, nous avons aperçu, derrière, encore des enfilades d'entrepôts et de magasins chinois s'étendant sur plusieurs kilomètres dans la campagne. Impressionnant! Mais ce qui nous a le plus amusés a été la découverte d'un petit restaurant clandestin, bien caché, à l'intérieur du centre. Nous nous sommes promis de revenir exprès toute une journée à Samora Correia pour faire des courses alimentaires dans le grand hypermarché et tester le restaurant clandestin (et en prenant l'appareil photo, surtout, pour vous montrer). Je sens que ça va être amusant et sportif de commander sans carte en portugais...!
Nous sommes arrivés à la maison à 22h30! Home sweet home, que c'est bon d'habiter à la campagne, parole d'ancienne parisienne! 12 heures dehors pour acheter un lampadaire et trop de mondialisation pour un seul jour! La prochaine fois, j'irai au Moviflor le plus proche... ;-)
Samedi matin, João et moi avons décidé de partir en expédition au magasin Ikea qui se trouve à Alfragide, dans la proche banlieue de Lisbonne. But du voyage: trouver un luminaire halogène sympa pour la cuisine, dont le plan de travail en L n'est pas facile à éclairer. Non pas qu'il n'existe pas de jolis luminaires design dans mon coin - c'est même une région de production - mais nous avions envie d'aller à la capitale. Lisbonne n'est qu'à 120 km, et au lieu de prendre l'autoroute, nous avons préféré traverser le Ribatejo par la nationale, tranquillement. Il faisait au moins 35ºC à 10h00 du matin... C'est déjà un peu moites que nous sommes arrivés à Lisbonne.
Jusque là, tout allait bien. Comme il faisait chaud, les Lisboètes avaient dû partir à la plage et n'encombraient pas le périf, comme ils le font habituellement. Nous sommes donc arrivés à Alfragide sans encombre. Mais là, les choses ont commencé à se gâter. Nous voyions des plaques indiquant toutes sortes de grands magasins, du Jumbo au Decathlon, en passant par Conforama ou le Continente, mais aucune bleue avec des lettres jaunes pour Ikea. Nous avons sillonné tout Alfragide du nord au sud et d'est en ouest, plusieurs fois, pendant au moins deux heures et débordant sur d'autres banlieues comme Amadora, Queluz ou Mem Martins, sans JAMAIS apercevoir le gros cube bleu aux lettres jaunes! Epuisés, assoiffés et affamés, nous avons fini par atterrir au McDo de Queluz (à l'heure avancée qu'il était déjà, il aurait été difficile de déjeuner ailleurs...).
Gorgés de coca pas light et de double cheese, nous avons repris notre quête. Et comme nous ne trouvions toujours pas ce fichu magasin - Alfragide, ce n'est pourtant pas si grand que ça - nous avons appelé ma belle-mère, qui y était déjà allée. «T'as pas pris par l'A5...? C'est complètment impossible d'arriver au magasin en arrivant par la 2ª Circular comme vous avez fait...». Nous voilà repartis sur les échangeurs. Et là, enfin, nous apercevons le Ikea, en poussant un grand hurlement de joie! D'ailleurs, je vous laisse le plan (ça peut être utile aux Portugais)... que nous avons trouvé dans le catalogue, à l'intérieur du magasin! Mais sur leur site, que nous avons consulté avant notre départ, rien! Heureux comme tout, nous arrivons enfin dans le parking souterrain. Et là, horreur, tout le Portugal avait l'air de s'être donné rendez-vous chez Ikea. Pas seulement le Portugal, d'ailleurs. L'Espagne aussi, au vu des nombreuses voitures immatriculées en Espagne. Nous avons tourné pendant plus de 30 minutes avant de trouver une place! C'est complètement crevés que nous sommes enfin entrés dans le magasin. Et là, on faisait presque la queue pour essayer les canapés...
Pour me requinquer, arrivés aux ustensiles de cuisine, João me dit:«Comme je sais que tu es capable de dévaliser tout le magasin, tu as un budget de tant pour les petites conneries. Vas-y, fonce!» Le moral soudain en hausse, j'ai commencé à remplir mon cabas jaune - et celui de João - de bols, moules rigolos, verres, gadgets, plats... J'ai un peu explosé le budget, j'avoue, mais João a fait comme si de rien n'était... Et puis, nous avons finalement trouvé le luminaire parfait que vous pouvez voir en situation dans ma cuisine... Oui, je sais, la cheminée au-dessus des plaques est très haute, mais nous avons dû la remonter, car João cuisine aussi... et il mesure quand même 1,98 m! Je suis sortie du magasin sans passer par l'épicerie suédoise, car les Daim et autres cookies seraient arrivés complètement fondus à destination...
Pause bibine bien méritée - mais hors de prix - à la terrasse d'un bar branchouille du Parque das Nações (l'ancien emplacement de l'exposition universelle de 1998), à Lisbonne. La vue sur l'estuaire du Tage est superbe, le jardin tropical d'en face aussi... Les Lisboètes se promènent tranquillement, habillés en pleine ville comme si on était à la plage. On voit passer beaucoup de tongs, de jambes nues, de shorts, de mini-robes... Tout va bien, quand nous sommes soudain attaqués par une horde de minuscules moucherons suceurs de sang, qui nous obligent à finir la bière en vitesse et à battre en retraite vers la voiture, direction le Ribatejo profond!
À 30 km environ de Lisbonne, en direction au nord, il existe une paisible petite ville ribatejane, Samora Correia, bien connue pour ses vastes cultures maraîchères et ses élevages de cheveaux et bovidés... et ses immenses entrepôts chinois! Partout, nous croisons des Asiatiques, à pieds, en vélo ou au volant de luxueuses voitures. La route est bordée de vastes cubes agrémentés de caractères chinois: grossistes en vêtements, articles de bazar, chaussures, chinoiseries, maroquinerie et même, nous voyons une immense affiche qui dit: "Produits alimentaires: 2500 m2 d'exposition". Il existe donc un supermarché de produits asiatiques de cette dimension au Portugal et je ne le savais pas...? Jusque là, nous ignorons que ce n'est là encore que la face cachée de l'iceberg... Par pure curiosité, nous entrons dans l'un des entrepôts, le plus amusant, celui qui a un portique avec des lions et des lanternes. C'est un grand centre commercial grossiste (vêtements et accessoires), mais nous apercevons une épicerie à l'intérieur où nous en profitons pour acheter des germes de soja frais, des nouilles de riz et autres petites choses pour compléter le colis de Zaza en vue d'une soirée nems. Avertissement: si vous faites des courses dans les épiceries chinoises du Portugal, je vous conseille de connaître les produits à l'avance, car les vendeurs ne parlent que chinois! Nous avons ensuite fait un tour dans le mall, toujours par curiosité, car il était tard. Par les vitres, nous avons aperçu, derrière, encore des enfilades d'entrepôts et de magasins chinois s'étendant sur plusieurs kilomètres dans la campagne. Impressionnant! Mais ce qui nous a le plus amusés a été la découverte d'un petit restaurant clandestin, bien caché, à l'intérieur du centre. Nous nous sommes promis de revenir exprès toute une journée à Samora Correia pour faire des courses alimentaires dans le grand hypermarché et tester le restaurant clandestin (et en prenant l'appareil photo, surtout, pour vous montrer). Je sens que ça va être amusant et sportif de commander sans carte en portugais...!
Nous sommes arrivés à la maison à 22h30! Home sweet home, que c'est bon d'habiter à la campagne, parole d'ancienne parisienne! 12 heures dehors pour acheter un lampadaire et trop de mondialisation pour un seul jour! La prochaine fois, j'irai au Moviflor le plus proche... ;-)
Quel aventure !!!!
RépondreSupprimerQuel périple !!!!
J'imagine bien la situation minha amiga !!!
Héhé !!!!
Grosses bises de la Zaza kiémerèbi1ètroportugal
Quelle aventure !! J'ai moi aussi des souvenirs assez cuisants d'aventures Ikéaiennes, mais jamais à ce point-là !
RépondreSupprimerQUEL courage par cette forte chaleur.Mais dis donc ,le soleil appartient à tout le monde ,tu ne pourrais pas²lui dire de pointer un peu sur PARIS....merci ELVIRA bisous
RépondreSupprimerMa "fille adoptive de coeur" vit avec un José Correia lopez éleveur de chevaux, dans la région que tu cites. Elvirhina tu avais raison en disant que le monde est petit
RépondreSupprimerbeijos !
J'adore! je m'y suis vue, dans une version Ikea en France: surtout le coup de tout le monde s'est donné rendez vous dans le grand magasin, ce qui n'enlève cependant rien au fait qu'on l'adore car il recèle de plein de merdouilles comme dirait mon père (c'est à dire de petites choses quasi-inutiles mais qu'on adore!), et dis moi, la taille de Joao me laisse songeuse, c'est possible? du haut de mon mètre 60... je n'ose imaginer...il doit avoir un sacré vertige, non? ^-^
RépondreSupprimermais quelle géniale avanture ...qui se finie bien tout de même....et svp tu peux pas dire à mr soleil de venir un peu plus nous rendre visite en france !!!
RépondreSupprimer7° ce matin et au plus 14° annoncé cette apres midi à lyon !!
Surtoutquand il me regarde, Alhya. Je ne mesure qu'1,62 m!
RépondreSupprimerQuel périple. J'habite à 5 mn du Ikea à Bordeaux et j'y vais toujours en semaine. Le week end c'est impossible. Tu as comme tu le disais beaucoup de gens de partout et aussi d'Espagne ici. C'est la zone pour se garer, bref, la semaine sinon rien :)
RépondreSupprimerQuelle horreur les virees a Ikea le weekend et les errances dans les zones commerciales de banlieue - pourtant faudrait que j'y retourne, j'ai casse mon presse-ail de chez eux, il etait super.
RépondreSupprimerPar contre, la zone commerciale chinoise a l'air super, j'attend avec impatience le prochain reportage photo. Pour le restaurant, j'ai voyage une fois en Chine avec un americain qui mimait les produits qu'il voulait manger (vache, calamar), imagines!
... pois é ... sábado no ikea é uma "missão impossível" !! e o calor de sábado foi impressionante :p !!!
RépondreSupprimerda minha parte, quero-te dizer que tive a 1ª comunhão da minha filhota e alguns dos petiscos da festinha saíram directamente da tua "tasca" ! Obrigada !
bjs
Fico muito orgulhosa, Salomé! :-)
RépondreSupprimerUm beijinho para ti e outro para a tua filhota.
lol j'aime trop la chute!
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