Plus connue sous le nom de sauté de veau de Lisbonne, cette recette se promène dans tout le web depuis des années avec un succès jamais démenti. J'ai décidé de la tester à mon tour, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'y ajouter mon grain de sel bien portugais. J'en ai d'abord changé le titre, car l'utilisation de produits comme la viande de veau, les olives noires ou le vin de Porto fait clairement de cette recette un plat de Porto plutôt que de Lisbonne. D'autre part, il s'agit d'une estouffade et non d'un sauté, ce dernier requérant une cuisson assez brève, à feu vif; ce qui n'est pas le cas de celui-ci. Ensuite, j'ai légèrement revu et corrigé la recette originale pour en faire un plat authentiquement portugais. Par exemple, j'ai remplacé le thym par du laurier et le chorizo extra fort (espagnol) par du chouriço doux (portugais). Si leur assaisonnement est sensiblement le même, on met rarement du piment dans le chouriço portugais, qui est beaucoup moins gras que l'espagnol et présente une consistance moins "hachée". Et c'était excellent...!
Ingrédients pour 4 personnes
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 1 oignon haché
- 1 gousse d'ail hachée
- 1 feuille de laurier
- 600 g de veau (blanquette) coupé en cubes
- 1/2 chouriço doux coupé en rondelles
- 1 poignée d'olives noires
- 3 cuillères à soupe de concentré de tomates
- 1 verre de porto rouge
- 1 verre d'eau
- 8 grosses pommes de terre coupées en cubes
- sel & poivre
Préparation
Faire dorer les cubes de viande et les rondelles de chouriço sur toutes les faces, à la cocotte, dans l'huile d'olive chaude, avec la feuille de laurier.
Ajouter l'ail et l'oignon hachés. Laisser blondir. Saler, poivrer et ajouter le concentré de tomates. Bien mélanger et ajouter les olives.
Arroser avec le porto et l'eau. Couvrir et cuire à feu doux pendant 1h40 environ. Si nécessaire, ajouter de petites quantités d'eau de temps en temps afin que la viande ne se déssèche pas.
20-25 minutes avant la fin de cuisson, ajouter les cubes de pommes de terre et assez d'eau chaude pour leur cuisson. Couvrir de nouveau et laisser mijoter. Rectifier l'assaisonnement.
Servir bien chaud, directement dans la cocotte.
Ingrédients pour 4 personnes
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 1 oignon haché
- 1 gousse d'ail hachée
- 1 feuille de laurier
- 600 g de veau (blanquette) coupé en cubes
- 1/2 chouriço doux coupé en rondelles
- 1 poignée d'olives noires
- 3 cuillères à soupe de concentré de tomates
- 1 verre de porto rouge
- 1 verre d'eau
- 8 grosses pommes de terre coupées en cubes
- sel & poivre
Préparation
Faire dorer les cubes de viande et les rondelles de chouriço sur toutes les faces, à la cocotte, dans l'huile d'olive chaude, avec la feuille de laurier.
Ajouter l'ail et l'oignon hachés. Laisser blondir. Saler, poivrer et ajouter le concentré de tomates. Bien mélanger et ajouter les olives.
Arroser avec le porto et l'eau. Couvrir et cuire à feu doux pendant 1h40 environ. Si nécessaire, ajouter de petites quantités d'eau de temps en temps afin que la viande ne se déssèche pas.
20-25 minutes avant la fin de cuisson, ajouter les cubes de pommes de terre et assez d'eau chaude pour leur cuisson. Couvrir de nouveau et laisser mijoter. Rectifier l'assaisonnement.
Servir bien chaud, directement dans la cocotte.
C'est dément ton veau à la portugaise et l'association du porto avec les épices, ca doit être mortelle.
RépondreSupprimerJ'adooooooore cette recette :-)
RépondreSupprimerJ'adore tout ce qui est à base de chorizo!!! Ce plat doit être un pur délice!
RépondreSupprimerEuh... je voulais rechercher la recette des pasteis de nata et je ne trouve plus les archives... :(
RépondreSupprimerLaura: la recette que tu cherches est ici:
RépondreSupprimerhttp://tascadaelvira1.blogspot.com/2005/05/pasteis-de-nata.html
Merci!!!
RépondreSupprimerOn est de retour au Portugal sur ton blog aujourd'hui... et moi, j'ai fait un peu exotique! C'est le monde un peu à l'envers car je te crois beaucoup plus douée que moi pour ces petits voyages... et pourtant, je prends des cours chez Claude Olivier.
RépondreSupprimerj'ai déjà fait une recette un peu semblable et c'est un régal!
RépondreSupprimeravec du porto je n'ai jamais essayé !
RépondreSupprimerça doit être pas mal.
C'est bien alléchant cete cuisine au porto ! et avec du veau c'est encore mieux , j'adore cette viande !
RépondreSupprimerQue ça a l'air appétissant, avec le chorizo portugais (je connais car mon beau-fère est portugais et en ramène quand il revient de voyage au Portugal) ça doit être extra!
RépondreSupprimerc'est vrai que ce plat est délicieux qu'il vienne de Lisbonne ou de Porto ;-) ,il est dans mes "classiques" depuis plusieurs années effectivement!
RépondreSupprimerBien sûr que le nom du plat n'a rien à voir avec le goût. Mais une flammekueche alsacienne n'a rien à voir avec une pissaladière provençale. Et pourtant ce sont toutes deux des tartes salées françaises. Au Portugal, c'est pareil. Chaque région a sa cuisine et ses ingrédients spécifiques.
RépondreSupprimerElvira, le nom du plat a une petite histoire : la personne qui l'a publié initialement la tenait de sa tata vivant à Lisbonne (d'où le "Lisbonne") et le "sauté" ne désigne pas le mode de cuisson mais les morceaux qu'on demande au boucher : à paris, soit tu demandes du "veau à blanquette", soit du "sauté de veau".
RépondreSupprimerDonc voilou le pourquoi du comment du nom du plat. Si ça se trouve, la tata d'Ipanama est originaire de Porto en fait ;-)
La prochaine fois que je le ferai, j'irai acheter du chouriço chez le marchand de produits portugais.
voilà les recettes que je préfère chez toi: de succulents plats mijotés...
RépondreSupprimerMummmmmmm... ça me plaît !
RépondreSupprimerCa c'est une recette qui devrait plaire à mes hommes. Chez nous les femmes font de la réistance anti-viande. Y'a exceptions mais elles sont rares.
RépondreSupprimerde la résistance.... je corrige, bouh c'est laid les fautes, surtout les siennes!
RépondreSupprimerJe ne sais pas ce que ce que vaut l'originale mais ta version me parait excellente. Je la copie et je suis sûre qu'elle va plaire à mon chéri.
RépondreSupprimerc'est copié, collé, imprimé, bientôt dans mon assiette, d'autant que j'ai une petite envie de salé qui ne veut pas s'en aller... cette recette tombe au mieux pour moi...
RépondreSupprimerOs malandros roubaram-nos;}}}
RépondreSupprimerQuem, Maloud...? Os Lisboetas ou os Franceses...?! ;-D
RépondreSupprimerEu sei lá! Devem ter sido os Franceses, porque volta meia volta lá me deparo com o prato apelidado de Lisboa, na blogosfera culinária francesa. De início ficava apardalada. Entretanto habituei-me, e lá como essa exotice lisboeta.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta façon de cuisiner le veau !
RépondreSupprimerTu sais que j'adore ce plat!, et que là tu me donnes envie d'en refaire!;)
RépondreSupprimerEn passant je tiens quand même à signaler que la PHOTO qui est sur ton lien "RECETTE ORIGINAL" est MA PHOTO et dans MON PLAT TUP;) Que tu peux d'ailleurs voir sur mon album a ce liens http://album.aufeminin.com/world/communaute/album/albsee__todo=edit&a=13461&v=1&p=395.html
La recette est bien de IPANAMA mais pas la photo, mais cela tu ne pouvais pas le savoir;)Bises Pat
Je suis hilare! Les recettes portugaises, elle sont bien tenues en main sur ce blog, pas question qu'elles aillent se compromettre avec du chorizo douteux, se tromper de patelin ou se faire sauté, ah mais!...
RépondreSupprimerA part çà, j'aime bien cette version, on devrait interdire toutes lautres...
Ca fait longtemps qu'elle me fait envie celle la, a force de la voir, je suis soulagee de connaitre sa provenance exacte :)Si j'ai bien compris, on ne met pas de thym dans la cuisine portugaise? Moi l'iconoclaste, je rajoute toujours du thym, du romarin, de l'ail et du laurier partout ou je passe, meme dans la piperade basquaise.
RépondreSupprimerSi, Gracianne, on utilise aussi du thym dans la cuisine portugaise, mais plus dans le sud et le centre. Beaucoup moins dans le nord.
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