Lorsque ma grand-mère Josefina m'invite à déjeuner, elle me sert souvent ce plat qu'elle prépare depuis aussi loin que je me souvienne, et que mon grand-père Fernando adorait, été comme hiver (et mon mari, João, est également devenu un inconditionnel....). C'est l'une de ces recettes à l'ancienne qui embaument la cuisine en mijotant longuement... La viande devient fondante, presque confite, tout en s'imprégnant d'arômes... De la vraie "comfort food" à la portugaise, qui n'est pas sans me rappeler la loubia de Gracianne. Aujourd'hui, suite à quelques ennuis de santé, grand-mère Josefina est partie à l'hôpital de Tomar pour y subir une intervention chirurgicale (mais ne vous en faites pas: elle a une pêche terrible et s'en remettra sans doute très bien), et je voulais lui adresser un petit clin d'oeil en partageant avec vous cette recette que je fais moi aussi souvent, désormais...
Ingrédients pour 4 personnes
- 1 gros oignon finement haché
- 2 gousses d'ail finement hachées
- 1 feuille de laurier-sauce
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 600 g de boeuf coupé en gros dés
- 1 chouriço maigre coupé en rondelles
- 1 beau brin de persil plat
- 1 verre de vin blanc
- 2 cuillères à soupe de concentré de tomate
- 2 belles carottes coupées en tronçons
- 4 pommes de terre coupées en quarts
- 1 grosse boîte de haricots blancs*
- sel & poivre
Préparation
Faire chauffer l'huile d'olive dans une cocotte en terre cuite vernissée (ou en fonte). Ajouter la feuille de laurier, l'oignon et l'ail hachés. Faire légèrement blondir à feu moyen sans cesser de remuer.
Ajouter les dés de viande et les rondelles de chouriço. Faire dorer sur toutes les faces, en remuant de temps en temps. Assaisonner avec du sel, du poivre, le brin de persil entier et le concentré de tomate. Bien mélanger et arroser avec le vin blanc.
Ajouter les rondelles de carottes. Couvrir et cuire à feu doux pendant au moins 2 heures. Ajouter un peu de vin blanc ou d'eau en cours de cuisson afin que la viande ne se déssèche pas.
30 minutes avant la fin de cuisson, ajouter les pommes de terre et assez d'eau chaude pour la cuisson de celles-ci. Couvrir de nouveau. 20 minutes plus tard, ajouter les haricots blancs préalablement rincés et égouttés. Rectifier l'assaisonnement et servir aussitôt, dans la cocotte.
* Grand-mère Josefina utilise des haricots blancs semés, cueillis et séchés par ses soins. Elle les fait ensuite cuire dans une vraie marmite en fer, accrochée dans sa cheminée par une crémaillère. La saveur en est inimitable! Si comme elle vous utilisez des haricots secs, pensez à bien les faire tremper la veille dans de l'eau froide. La cuisson est plutôt longue, ensuite: compter environ 1h30 (et la moitié à la cocotte-minute).
Ingrédients pour 4 personnes
- 1 gros oignon finement haché
- 2 gousses d'ail finement hachées
- 1 feuille de laurier-sauce
- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 600 g de boeuf coupé en gros dés
- 1 chouriço maigre coupé en rondelles
- 1 beau brin de persil plat
- 1 verre de vin blanc
- 2 cuillères à soupe de concentré de tomate
- 2 belles carottes coupées en tronçons
- 4 pommes de terre coupées en quarts
- 1 grosse boîte de haricots blancs*
- sel & poivre
Préparation
Faire chauffer l'huile d'olive dans une cocotte en terre cuite vernissée (ou en fonte). Ajouter la feuille de laurier, l'oignon et l'ail hachés. Faire légèrement blondir à feu moyen sans cesser de remuer.
Ajouter les dés de viande et les rondelles de chouriço. Faire dorer sur toutes les faces, en remuant de temps en temps. Assaisonner avec du sel, du poivre, le brin de persil entier et le concentré de tomate. Bien mélanger et arroser avec le vin blanc.
Ajouter les rondelles de carottes. Couvrir et cuire à feu doux pendant au moins 2 heures. Ajouter un peu de vin blanc ou d'eau en cours de cuisson afin que la viande ne se déssèche pas.
30 minutes avant la fin de cuisson, ajouter les pommes de terre et assez d'eau chaude pour la cuisson de celles-ci. Couvrir de nouveau. 20 minutes plus tard, ajouter les haricots blancs préalablement rincés et égouttés. Rectifier l'assaisonnement et servir aussitôt, dans la cocotte.
* Grand-mère Josefina utilise des haricots blancs semés, cueillis et séchés par ses soins. Elle les fait ensuite cuire dans une vraie marmite en fer, accrochée dans sa cheminée par une crémaillère. La saveur en est inimitable! Si comme elle vous utilisez des haricots secs, pensez à bien les faire tremper la veille dans de l'eau froide. La cuisson est plutôt longue, ensuite: compter environ 1h30 (et la moitié à la cocotte-minute).
Recette parfaite pour affronter les frimas qui arrivent..Ca a l'air régressif et réconfortant à souhait. Et si c'est une recette de ta grand-mère, j'y vais les yeux fermés... mais la bouche ouverte!! ;-)
RépondreSupprimerMerci de partager avec nous ces merveilles de ton patrimoine familial... :-P
Bon rétablissement à grand-mère Josefina.
RépondreSupprimerL'oignon et l'ail qui fondent avec le laurier dans l'huile d'olive embaumentjusque chez moi.
RépondreSupprimerje suis réconfortée rien qu'en listant sur mon carnet de recettes la liste des ingrédients, je suis même prête à aller me coucher maintenant, j'ai LA recette pour le prochain week end!
RépondreSupprimermmm parfait pour le temps qui se refroidit ! Bon rétablissement à ta grand-mère !!
RépondreSupprimerJe me demandais pourquoi j'avais tant de monde dans ma cuisine ce soir...je comprends maintenant. Tu as raison, les deux plats sont proches, et ta recette est très, très tentante...
RépondreSupprimerBon courage à grand mère Josefina.
Merci à Grand -Mère Josefina...
RépondreSupprimerDe certeza que a próxima feijoada de novilho saírá das mãos da avó Josefina.
RépondreSupprimerPS--A minha avó paterna tinha o mesmo nome. Morreu com 90 anos.
Diable, un beau plat bien roots et généreux! Chapeau bas, Miss Elvira.
RépondreSupprimerCa ma l'air très bon.
RépondreSupprimerJe sais pas comment on s'inscrit en blogger voici l'adresse de mon bloghttp://candyneige.canalblog.com/
Y'a pas j'adore les ragoûts... j'adore les ragoûts ! j'adore les ragoûts !! J'adore TES ragoûts !!!
RépondreSupprimerAvoir la pêche à Tomar, c'est la moindre des choses, quand on connaît la déco. du monastère, un endroit que je ne suis pas près d'oublier ;-))
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce genre de recette, çà doit être jouable avec des cocos demi-secs qu'on a pas besoin de tremper.
Bon rétablissement à ta grand-mère!
Mais c'est qu'il a l'air vraiment génial ce ragout ! Des haricots, je pense que je vais adorer !
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