Dona Conceição avec un saladier plein de patelles
J'ai découvert les patelles aux Açores où, avec les bernicles, ce sont les fruits de mer les plus consommés et appréciés. Les patelles sont des coquillages au goût très fin, en forme de chapeaux chinois, qui s'agrippent fortement aux rochers (d'ailleurs, en portugais, traîter quelqu'un de lapa - patelle - équivaut à lui signifier qu'il est collant...). Il est conseillé de les pêcher à marée basse. On peut les manger crues, avec de simples tartines de beurre salé, mais bien que délicieuses consommées ainsi, elles se révèlent un peu lourdes à la digestion. Et surtout, comme la patelle sans cuisson doit être consommée vivante, elle a une facheuse tendance à se déplacer toute seule dans le plat, ce qui peut choquer les âmes sensibles, celles par exemple qui croient dur comme fer que les huîtres essaient désespérément de remonter le long du tube digestif...! Aussi, la meilleure façon de plaire à tout le monde est de les griller, les cuisiner en sauce ou les rôtir. Recettes sur ce blog très prochainement!
En attendant, je vous reproduis ci-dessous un texte hilarant sur les patelles, trouvé ici:
La patelle est un chapeau chinois en coquille qui est collé sur les rochers. En langue bretonne, le mot patelle se dit "brennig", en référence à la forme du casque du dieu celte "Bren". Ce qui laisse penser que les celtes sont originaires de l'Asie, et non d'Europe Centrale. Ce dieu était d'ailleurs prié par une incantation qui a été par la suite christianisée : "Patelle noster, qui êtes soucieux, etc."
Longtemps, les patelles ne servirent à rien, sinon à nourrir d'infortunés naufragés échoués sur les côtes inhospitalières, en pleine tempête en plus.
Ce furent, par un curieux hasard, les naufrageurs qui popularisèrent la patelle comme met très fin. Pour encourager les navires à venir se fracasser sur les brisants, ils allumaient des feux sur le rivage. Un jour, ils disposèrent leur brasier sur un rocher recouvert de patelles; ils trouvèrent que c'était bon, et que cela ne nuisait en rien à leur travail.
Depuis l'habitude est restée de griller des patelles, lorsqu'on allume des feux sur la grève, pour attirer les pétroliers à la côte, et recevoir de l'argent de la part des compagnies qui affrètent ces épaves flottantes. Le métier a changé, mais les traditions perdurent.
Toutefois, cette évolution de la profession a fini par priver les naufrageurs de l'un de leurs mets favori. Le pétrole ayant une fâcheuse tendance à se déposer sur les rivages, les patelles s'en trouvent rapidement recouvertes, et il est net que leur goût en est radicalement changé.
Pour palier à cet inconvénient, une association de protection de la patelle a été créée, promouvant l'élevage de ces curieux coquillages dans les piscines et les baignoires. Désormais donc, si l'on fait naufrage dans une piscine ou une baignoire, on est sûr de ne plus mourir de faim.
La patelle est un chapeau chinois en coquille qui est collé sur les rochers. En langue bretonne, le mot patelle se dit "brennig", en référence à la forme du casque du dieu celte "Bren". Ce qui laisse penser que les celtes sont originaires de l'Asie, et non d'Europe Centrale. Ce dieu était d'ailleurs prié par une incantation qui a été par la suite christianisée : "Patelle noster, qui êtes soucieux, etc."
Longtemps, les patelles ne servirent à rien, sinon à nourrir d'infortunés naufragés échoués sur les côtes inhospitalières, en pleine tempête en plus.
Ce furent, par un curieux hasard, les naufrageurs qui popularisèrent la patelle comme met très fin. Pour encourager les navires à venir se fracasser sur les brisants, ils allumaient des feux sur le rivage. Un jour, ils disposèrent leur brasier sur un rocher recouvert de patelles; ils trouvèrent que c'était bon, et que cela ne nuisait en rien à leur travail.
Depuis l'habitude est restée de griller des patelles, lorsqu'on allume des feux sur la grève, pour attirer les pétroliers à la côte, et recevoir de l'argent de la part des compagnies qui affrètent ces épaves flottantes. Le métier a changé, mais les traditions perdurent.
Toutefois, cette évolution de la profession a fini par priver les naufrageurs de l'un de leurs mets favori. Le pétrole ayant une fâcheuse tendance à se déposer sur les rivages, les patelles s'en trouvent rapidement recouvertes, et il est net que leur goût en est radicalement changé.
Pour palier à cet inconvénient, une association de protection de la patelle a été créée, promouvant l'élevage de ces curieux coquillages dans les piscines et les baignoires. Désormais donc, si l'on fait naufrage dans une piscine ou une baignoire, on est sûr de ne plus mourir de faim.
Génial ! je vais commencer un élevage...on sait jamais ce qui peut arriver lorsqu'on prend un bain....
RépondreSupprimerMDR! Je ne savais meme pas que ca se mangeait. Je les imagine en train de s'enfuir de l'assiette, deux petits pieds caoutchouteux sous leur chapeau chinois (celui la meme qui prouve que les bretons venaient d'Asie...)
RépondreSupprimerHa, ha j'imagine l'huitre essayant de remonter le gosier de son assassin et la patelle se faire la malle discretos avant de se faire avalée...Je rigole mais je suis la première à être dégoutée...Il est pas né celui qui me fera manger une huître. Beuh, ça ressemble à un gros mollard (Si vous passez à table bon appétit!)
RépondreSupprimerJ'ai découvert ce billet grâce au billet de Patrick CdM, et je découvre grâce à ton billet le site de Patrick!! J'avais jamais fait gaffe aux liens qu'il avait mis sur son blog, Elvira tu es vraiment une pro de l'info!! ;-)
RépondreSupprimernon faut pas rajouter de grain de sel c'est excellent déjà comme ça, cru. Quand j'en "ceuille" sur les rochers du lieu dit "Banc à Cuves" à Etretat ( www.cslevine.com/etretat ) il arrive que j'en "rate", alors je prends le dessus cru et le mange, c'est fin !
RépondreSupprimerje connais 4 nomes à ce truc là : "chapeau chinois, patelle, berniques, lampotes"